Le parc national Apolobamba a ètè créé en 1997. Sa diversité biologique est impressionante et concentre des animaux typiques des régions de haute altitude comme la vigogne, le jucumari (ours andin), la taruca ou le cerf des Andes, le puma, le chat andin et le condor. Sa flore régionale compte environ 1500 espèces dans les contreforts des Andes, il y a des lagunes et des glaciers impressionnants tels que le Chaupi Orcko.  Il convient aussi de mentionner la zone d'Ulla Ulla, un site où se développe un ambitieux projet de rèserve camélidés qui contribue à la conservation de la vigogne.

Dans la région, il y a aussi de nombreux sites archéologiques et  routes précolombiennes depuis les Andes jusqu'à l'Amazonie. 

L'origine de ses habitants est Aymara et Quechua, qui coexistent avec les communautés Kallawayas, qui gardent leurs anciens modes de vie et leurs traditions presque inchangés. Connus comme les guèrisseurs des Andes, des connaisseurs des plantes mèdicinales dont la capacitè de soignè ètait d`èjà connu à l'èpoque des incas. Ils sont dètenteurs d'un savoir ancestralen utilisantes les plantes (racines, graines, feuilles..)avec des thèrapies curatives où se mèlent croyances et soins. Ils sont aujourd'hui installés dans les villes de Curva, Chajaya, Khanlaya, Huata Huata, Inka et Chari dans les vallées proches de la Cordillère de Apolobamba dans la province de Bautista Saavedra au nord du département de La Paz. Pendant la colonie, leurs pratiques étaient interdites, car elles étaient associées à la sorcellerie, bien qu'elles continuaient à pratiquer leurs connaissances clandestinement.

 

En novembre 2003, l'Organisation des Nations Unies pour la science et la culture (UNESCO) a reconnu à Paris la «vision du monde andine de la culture kallawaya», chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité. Ses membres se distinguent par la couleur de leurs vêtements. Les gardiens de la Puquina sont considérés comme la langue maternelle du quechua assimilée à Machaq Juyay, la langue secrète des Incas.